Résumé: Cet article vise à explorer l’impact de l’identité hemşehri sur la deuxième génération de jeunes alévis vivant dans le quartier de Gazi à Istanbul. Il avance l’hypothèse suivante : la deuxième génération d’habitants des gecekondu (bidonvilles) considère le quartier comme le fondement de son identité spatiale. La plupart d’entre eux sont engagés dans des partis politiques de gauche, et non dans des associations de leur ville natale où le contrôle social reste fort. Dans ce contexte, il semble que l’impact de l’identité hemşehri sur les jeunes de la deuxième génération soit lié à la capacité des associations de leur ville natale à proposer des activités adaptées aux jeunes, ainsi qu’aux possibilités qu’elles offrent pour leur inclusion dans leur structure administrative.
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